Sangliers morts en Bretagne La piste de l'empoisonnement par des herbicides ou insecticides écartée
Des analyses demandées par la préfecture des Côtes d'Armor ont permis d'écarter vendredi la piste de l'empoisonnement par des herbicides ou des insecticides dans la mort de sangliers et de ragondins en juillet dans l'estuaire du Gouessant, confirmant la piste des algues vertes.
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Début août, les analyses avaient déjà confirmé la responsabilité de l'hydrogène sulfuré (H2S), un gaz toxique émis par les algues vertes en putréfaction. Elles avaient écarté la présence de poisons et de cyanobactéries pour expliquer l'hécatombe de 36 sangliers survenue dans les Côtes-d'Armor, tout en révélant un taux record de H2S chez un ragondin mort. « En l'état actuel des données, les seuls résultats significatifs portent sur le H2S », avait admis la préfecture des Côtes-d'Armor, qui avait cependant lancé des analyses complémentaires sur les insecticides et les herbicides, désormais mis hors de cause, mais aussi des analyses de l'air dont les résultats ne sont pas encore connus.
Rapidement avancée par les écologistes et des chercheurs mais récusée par les représentants agricoles, l'hypothèse d'un empoisonnement dû aux algues vertes en décomposition n'avait été envisagée qu'avec beaucoup de prudence par les autorités.
En Bretagne, un total de quelque 53.000 m3 d'algues vertes ont été ramassés sur les plages en 2011, soit 11 % de plus qu'à la même époque l'an dernier, selon un bilan établi par la préfecture de région.
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